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             OFFICE du TOURISME

 



HISTORIQUE


1991

- Ouverture de " la maison du vannier " confiée au Comité des Fêtes de Fayl-Billot (de juin à septembre)


1992

- Reconnaissance du Syndicat d’Initiative de Fayl-Billot

- Ouverture de mai à octobre

- Création de l’exposition photographique " de l’osier et des hommes "


1993

- Ouverture quotidienne

- Embauche d’un salarié permanent

- Edition d’une plaquette sur Fayl-Billot

- Premières adhésions


1994

- Extension de la zone d’intervention (11 villages)

- Le Syndicat d’Initiative de Fayl-Billot devient Syndicat d’Initiative Intercantonal de Fayl la Forêt et Terre Natale


1995

- L’activité du Syndicat d’Initiative obtient par Arrêté Préfectoral, la reconnaissance d’Office de Tourisme* Intercantonal

- La zone d’intervention s’accroît avec 17 villages adhérents

- Mise en place d’une formation destinée aux acteurs économico-touristiques locaux

- Le dispositif emploi-environnement " brigades vertes " voit le jour


1996

- Modification des statuts de l’Office de Tourisme qui devient Office de Tourisme* du Pays de la Vannerie (regroupant 31 villages sur 3 cantons – adhésion validée par délibération communale ou intercommunale)

- L’Office de Tourisme est classé " pôle touristique " par la Délégation Régionale au Tourisme

- Mise en place du programme " brigades Vertes " (aménagement de l’espace rural, valorisation de sites…)

- Poursuite de la formation des acteurs locaux (2ème session)

- Une étude de développement économique et touristique se concrétise : 8 fiches-action sont retenues par le Comité de Pilotage (Etat-Région-Département-Elus locaux)


1997

- Commercialisation des premiers produits touristiques (du panier garni au brin d’osier – culture et tradition) par le biais du Service Réservation Loisirs Accueil

- Les actions de promotion se concrétisent en collaboration avec le Comité Départemental du Tourisme (accueils de presse)

- Renouvellement du programme " brigades vertes " et ouverture des premiers circuits de randonnée du Pays de la Vannerie (la buxeraie – l’osier)

- Troisième et dernière session de formation des acteurs du tourisme en Pays Vannier (conception d’un catalogue de produits touristiques)


1998

- Les actions de promotion se multiplient (accueils de presse – mailings)

- Pour répondre à la demande croissante du public, les collecte et organisation des informations locales permettent la conception d’un guide pratique

- Second renouvellement et dernière année de fonctionnement " brigades vertes " - 8 circuits sont ouverts au public – un topo-guide des tracés respectifs est conçu pour valoriser chaque randonnée


1999

- 5 sentiers de randonnées (de 14 à 34 km) sont inscrits et retenus au Plan Départemental d’Itinéraires et de Promenades Pédestres

- Mise en place d’une collaboration avec l’Office de Tourisme de Bourbonne les Bains – les produits touristiques conçus lors de la formation sont remodelés et en phase de commercialisation par l’OT de Bourbonne et le SRLA – participation commune à divers salon – exposition

- L’Office de Tourisme apporte un soutien aux associations et municipalités locales (tant technique qu’administratif ou bénévole, Festival de Savigny, Fête du Cheval notamment)

- Les retombées des premières actions de promotion sont enregistrées, les réservations groupes se multiplient – les demandes individuelles évoluent.

- Les premières éditions communes au Pays d’Eaux et d’Osier (OTSI de Bourbonne et du Pays Vannier) voient le jour… l’hébergement, les forfaits et produits touristiques.


2000

- Embauche d’un salarié Emploi-Jeune pour animer et développer les produits touristiques commercialisés par l’intermédiaire de l’Otsi de Bourbonne-les-Bains.

- Sortie de la brochure d’appel du Pays d’Eaux et d’Osier.


2002

- Création de l’Association des trois Offices de Tourisme du Pays de Langres (Bourbonne-les-Bains, Langres et le Pays Vannier) – Editions et communications communes -


2003

- Coopération avec le Comité de Développement et de Promotion de la Vannerie, rapprochement avec les professionnels de la vannerie pour développer les produits touristiques, effectuer des actions de communications en commun…


2004

Projet en cours

                                                                                                 travail de vannerie                                                                                   

                                                                                               

 

LE PAYS DE LA VANNERIE                            

 

situation

Au carrefour de quatre Régions différentes (Bourgogne, Champagne Ardenne, Franche-Comté, Lorraine), ce Pays de marches est un dédale de collines précédant de petites plaines et vallées : à cause de la douceur de ces pentes, les eaux hésitent avant de s’écouler vers la Méditerranée " … c’est un pays indépendant, secret et sobre, un peu farouche, mais non point sans une intime douceur , c’est un air pur, des clartés dans l’ombre et dans l’âme, partout je ne sais quoi de jeune et d’éternel. Tant de sources à mi-pente ou dans les ravins, tant de rivières qui vont courir le monde … " voici ce qu’écrivait Marcel Arland, académicien originaire de Varennes sur Amance.

Pittoresque mais méconnu, le Pays de la Vannerie, situé en bordure de la Haute-Marne au sud de la Champagne Ardenne, est riche de sa flore, de sa quiétude et de l’intimité d’une nature propice à la marche, au cyclotourisme, au cheval (la rencontre d’animaux dans leur environnement y est banale).

 

population et activité économique

 

La forêt, l’agriculture et l’artisanat en sont les principales activités économiques et sa population est attachée à la terre, aux valeurs ancestrales (la démographie est faible 5 hab/km²). Le tempérament des habitants ne correspond pas à un type précis ni à une unité ethnique ; l’influence des Provinces voisines ayant contribué à le nuancer. Les habitants à l’image de leur environnement sont calmes, réservés, conformistes et sous des abords froids, ils sont généreux et hospitaliers.

 

 

Tradition et patrimoine

Des traditions s’y pratiquent encore telles que l’affouage (les particuliers se fournissent en bois dans le domaine communal en contribuant à la régénération de la forêt) ; la pose des mais (dans laquelle l’arbre symbolise à la fois le renouveau de la nature et l’hommage rendu aux filles à marier) ; les feux de carnaval ou encore la crécelle (semaine Sainte).

Le Pays de la Vannerie, parsemé de villages minuscules aux charmes variés, recense un patrimoine architectural cocasse (clochers à dôme de Franche-Comté, fermes lorraines, toits bourguignons…). Ses vastes espaces réveillent légendes et histoires du passé favorisant le développement de manifestations populaires et culturelles.

 

 

-Saint-Didier

A Hortes, coule la source Saint-Didier ; elle a le pouvoir d’assurer une heureuse délivrance aux mères et a aussi la caractéristique de se teinter en rouge à la veille de chaque événement malheureux (1636 – 1914 – 1939).

-Saint-Pérégrin

Au temps des croisades, un seigneur de Pressigny se rend en Terre Sainte. Son épouse, sans nouvelles de lui durant plusieurs années et le croyant mort à la suite d’un combat avec les Infidèles, se remarie. Le preux chevalier, de retour, apprend les évènements qui se sont déroulés durant sa longue absence. Alors, préférant garder l’anonymat, il se retire dans un lieu sauvage où il vit le reste de son existence dans le silence et la méditation, il bâtit une cabane au milieu de la forêt de Poinson-les-Fayl, y vit en ermite et est appelé à cause de ses vertus " Sanctus Peregrinus ". Cette retraite porte encore le nom d’ermitage Saint-Pérégrin (le saint voyageur) et, à proximité d’une source, se dressent une chapelle creusée dans le rocher (dont subsiste encore l’autel) et quelques bâtiments restaurés au XVIIIe siècle. La jeune fille qui fait sept fois le tour de la source, se marie dans l’année…

-Saint-Gengoulph

Au VIIe siècle, un duc, seigneur de Varennes, chargé de garder les frontières tournées vers l’Est, nommé protecteur de l’abbaye de Bèze en 666 gouverne alors le Bassigny. Son petit-fils réside à Varennes. Connétable de France sous le règne de Pépin le Bref, il suit le roi lors de ses campagnes militaires, délaissant son épouse Ganéa… Victime de l’infidélité conjugale, Gengoulph confond sa femme en lui faisant immerger un bras dans l’eau d’une source au pouvoir surnaturel. Le bras de Ganéa, pétrifié, se paralyse. L’infortuné Gengoulph se retire en un lieu isolé où il vit dans le recueillement et la pénitence. Il meurt le 11 mai 760 assassiné par l’amant de sa femme. Le corps de Gengoulph rapporté à Varennes devient l’objet d’une dévotion particulière. Plus tard devant les dangers des invasions normandes, ses reliques sont transférées à Langres, dans le prieuré St-Gengoulph fondé en 1034.

La fête de ce martyr a lieu le 11 mai et la veille en Haute-Marne, on avait l’habitude de peindre une énorme paire de cornes à la porte des maris que trompent leurs femmes…

Une autre tradition affirme que Gengoulph aurait fait sourdre l’eau en frappant le sol de son bâton. En 1540, un prieur de Varennes a fait ériger une chapelle. La source vénérée est intégrée dans l'édifice religieux. Ce puits a fait l’objet d’un " trésor " qui n’était autre que les pièces de monnaies européennes que jetaient les pèlerins.

- Val de Presles

La curiosité humaine, éveillée par la repousse rapide d’une touffe d’herbe est à l’origine de la découverte d’une statue de la Vierge ; celle-ci transportée à Marcilly, est retrouvée le lendemain dans le vallon. Il fut donc décidé de l’honorer en ces lieux en construisant le sanctuaire et en organisant un pèlerinage. Le pèlerinage est favorable, dit-on, aux époux souhaitant avoir un enfant.

Cette chapelle située à mi-chemin de Marcilly-Hortes est classée monument historique XIIIe, c’est un petit chef d’œuvre (fresques du XIIIe) à découvrir par un chemin qui serpente à travers la forêt.

 

 

- Marcel ARLAND

est né à Varennes sur Amance (1899-1986) littéraire, il a obtenu le prix Goncourt en 1929 et fut élu académicien en 1968.

- Nicolas COLIN

est né à Grenant (1730-1792) il refusa de prêter serment à la constitution civile du Clergé et fut massacré par les révolutionnaires.

- Monseigneur DARBOY

est né à Fayl-Billot (1813-1871) archevêque de Paris en janvier 1863, membre du Conseil Supérieur de l’Instruction Publique, aumônier de l’Empereur, il assiste au Concile Vatican I en 1869. Sous la Commune de Paris, il est emprisonné, puis fusillé par les Communards en représailles de l’exécution de gardes nationaux par les Versaillais.

- Jean-Baptiste LACORDAIRE

a passé sa jeunesse à Bussières lès Belmont (1802-1861) grand prédicateur, il restaura l’ordre des Frères Prêcheurs (1840) et fut député de Marseille (1848).

- Antoine ROY

est né à Savigny (1764-1847) il fut ministre d’Etat puis ministre des Finances – Pair de France en 1821.

-Jean-Jacques VIREY

est né à Hortes (1775-1846) physiologiste – médecin en chef de l’hôpital militaire du Val de Grâce, membre de l’Académie de Médecine.

Animation et événement

Dès 11 H Office Religieux (l'église est décorée à l’intérieur comme à l’extérieur d’articles de vannerie). A l’issue, défilé de la Confrérie des Façonneurs du Noble Osier et remise du Bâton de St-Antoine à un maître-vannier

Des répliques de locomotives à vapeur (au 1/5e et 1/11e) circulent sur un circuit de rail miniature de plus de 400 mètres (dans le parc du château)

Pour ce 4ème Festival de Chansons françaises, Laneuvelle, village d’une centaine d’habitants, accueillera des artistes de renommée nationale. Spectacles en matinée et en soirée se succèderont : rencontres privilégiées, ambiance conviviale… Découvrir la culture musicale en milieu rural … Après Jacques Higelin, Enzo Enzo, Laneuvelle a gagné son pari, Georges Moustaki pourrait découvrir le Pays Vannier…

Des éclairages jouent avec l'architecture typique de nos villages pour faire apprécier telle ou telle projection sur écran géant et en plein air : les amateurs de vieilles pierres deviennent cinéphiles pour une soirée

Avec plus de 150 étals, les quartiers neufs du bourg accueillent quelques 6 000 visiteurs pour cette brocante ouverte aux professionnels et amateurs… l'ambiance du troc …

Il n’est pas rare de déguster, lors de certaines festivités, le vin chaud à la cannelle ou encore la tarte aux quetsches … Les produits régionaux n’y manquent pas : Vins de Coiffy, fromages de Langres et de chèvre, confiture de lait, foie gras et produits de canard …

 Les communes principales

BUSSIERES

L’origine latine buxus ou lieu où croît le buis a donné son nom à la commune (habitants : Buxièrois). La dernière seigneurie Bussières-Champsevraine a donné l’appellation du regroupement de communes Bussières-Corgirnon.

Le territoire était sous l’ancien régime partagé entre Champagne et Bourgogne (la rivière et le pont en matérialisant la limite). Le bourg a eu à subir les méfaits du passage des troupes impériales de Gallas en 1636. Sous la révolution, Bussières fut peu de temps Chef-lieu de canton lors de la formation du département de la Haute-Marne.

A noter que le maquis de Bussières fut important : lors de la bataille de Grenant-Bussières, la division allemande du Général Brodowski (venant de Grenant) a été stoppée aux abords de Bussières par les maquisards et les soldats du 1er Régiment de France ralliés à la Résistance. L’intervention de l’aviation alliée (RAF) permit la destruction du matériel ennemi.

L’église Saint-Maurice (tour de 1680 - église reconstruite de 1722 à 1726)

Est une œuvre d’un style homogène et équilibré dans l’esprit de l’époque néoclassique. Le clocher et la façade occidentale sont inscrits sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. A l’intérieur, plusieurs objets sont classés dont une Vierge à l’Enfant XIIIIe, le maître-autel en bois de tilleur XVIIIe (Ecole de Bouchardon) dû au sculpteur langrois Abel Jaillet.

Jean Lacordaire, membre fondateur de la Société géologique de France signala le premier en 1827 l’existence, à Bussières, d’une émergence granitique héritée des plissements hercyniens – 285 millions d’années – témoignant de la plus ancienne structure géologique visible dans le département.

A voir à Bussières, l’atelier exposition vente de la Coopérative de Vannerie Bussièroise regroupant une vingtaine d’artisans vanniers.

La forêt occupe la majeure partie du territoire communal ; de nombreux sites et balades sont à découvrir :

 

 FAYL-BILLOT

Le nom composé du Chef-lieu de canton vient de fagus (hêtre ou foyard) et de billotus (poteau indicateur des droits de péage que le seigneur percevait sur les étrangers et des franchises dont jouissaient les habitants).

Fayl-Billot fut Chef-lieu d’une enclave du duché de Bourgogne en Champagne jusqu’à la réunion de ce duché à la France sous Louis XI (1477). Les habitants (Fayl-Billotins) jouissaient d’un privilège accordé par le duc de Bourgogne, qui les autorisait à consommer soit du sel gris, soit du sel blanc, moyennant une redevance. En effet, les greniers à sel dont dépendait la paroisse enclavée étaient situés à Dijon, donc trop éloignés du lieu de consommation. Pendant trois siècles et jusque vers le milieu du XIXe, la population comptait – outre des vanniers – des artisans tisserands [confection de bâches servant à couvrir les bateaux et des emballages utilisés pour le transport des marchandises (grains, sel…)].

Retour sur l’histoire 

L’architecture

Les Fayl-Billotins conservent quelques traces du passé et en particulier l’ancienne église, classée monument historique XIIIe et XVIe en 1929 et dédiée à la Vierge en sa nativité.

Les visiteurs qui pénètrent à l’intérieur pourront d’abord être saisis par la pureté des lignes architecturales. S’ils s’attachent aux détails, et surtout si leurs yeux sont exercés, ils remarqueront au mur d’entrée la naissance des nefs sur l’autel principal, puis une seconde chapelle latérale, elle aussi, avec ses voûtes curieusement cloisonnées et son pendentif. Mais nos visiteurs reviendront dans la nef centrale, pour en admirer les sculptures et les pendentifs qui caractérisent bien l’époque. Ils distingueront tout de même la piscine ; à droite de l’autel, un magnifique crucifix du XVIe, quelques tableaux et statues.

Fayl –Billot est le " centre commercial vannier ", les commerces, ateliers et expositions ventes sont à visiter ainsi que l’exposition que présente l’Ecole Nationale d’Osiériculture et de Vannerie.

HORTES

Ce village ancien est bâti sur des terres relativement fertiles. L’origine de son étymologie viendrait d’une forme féminisée du latin hortus (jardin) - les habitants : Hortois. Située aux frontières du royaume, la paroisse eut à souffrir des différents conflits, du XVe au XVIIe dont les troupes de Gallas (1636 à 1651). Au début du XVIIe, les habitants accusés de sorcellerie, sont persécutés.

L’église Saint-Didier

En 1657, les reliques de Saint-Didier sont déposées dans l’église primitive qui sera reconstruite entre 1781 et 1786 puis agrandie vers 1830-1832 (chœur et transept). Le clocher est élevé en 1861, le mobilier (autels, retables, peintures… ) date des XVIe, XVIIe et XVIIIe. Le patrimoine campanaire présente les tonalités ‘do – ré – mi – sol ".

La Chapelle Saint-Didier (fin XVIe)

Elle est édifiée à proximité de la fontaine dédiée au même saint. Des statues en bois polychrome ornent cette bâtisse ne possédant qu’une nef où la charpente est mise en valeur.

A voir : le viaduc de 12 arches et 260 mètres de long.

VARENNES

L’étymologie de ce Chef-lieu de canton est incertaine : terrains sablonneux, friches ou garennes - les habitants : les Varennais.

Ce village autrefois viticole s’étire sur un promontoire dominant les vallées de l’Amance et de son affluent. En 1084, les Choiseul font à Varennes, le Prieuré Saint-Gengoulph, dépendant de l’abbaye de Molesmes.L’établissement sera attribué à de grands dignitaires au XVIe : les cardinaux de Larochefoucault, Gabriel Louis Texier de Hautefeuille (Chevalier de Malte, major des Dragons de Damas).

L’église Saint-Gengoulph

Autrefois priorale et paroissiale, de la fin du XIIIe, elle a subi de nombreuses réfections (voûtes en 1675), des transformations et agrandissements au XVIIIIe (chœur, double transept, clocher, façade, dernière travée). Le mobilier est du XVIIIIe à l’exception de quelques œuvres (statues des XVIe, XVIIe, et XVIIIe ainsi qu’un tableau du XIIIe représentant Saint-Gengoulph). Les verrières sont de la même facture que les vitraux de la chapelle ; l’une d’entre elles représente le patron de la paroisse tenant l’église de Varennes dans sa main gauche.

La chapelle Saint-Gengoulph (XVIe)

Ce sanctuaire est édifié sur une source dédiée au saint local, objet d’un culte très ancien.

En 1540, un prieur de Varennes fait élever la chapelle, composée d’une nef de deux travées, le clocheton est ajouté au début du XXe. Les armes du fondateur (de gueules au chevron d’or) apparaissent sur le linteau de la porte ainsi qu’aux clefs de voûtes. Les vitraux (1928) représentent le saint en guerrier et en chasseur. Ils sont l’œuvre du maître verrier nancéien J. Benoît, d’après les cartons de Pierre Dié-Mallet. La source de Saint-Gengoulph est intégrée dans l’édifice religieux (crypte accessible de l’extérieur).

L’architecture est à découvrir : maisons à tourelles notamment, lavoirs et fontaines.

 la vannerie

L’origine de la Vannerie en Haute-Marne

Isolé dans la forêt entre Poinson-les-Fayl et Savigny (à quelques kilomètres  de Fayl-Billot), l’ermitage de Saint-Pérégrin vit arriver pour six ans, en 1670, un pieux anachorète nommé frère Jean-Jacques, en réalité Comte de Moret et bâtard d’Henri IV qui avait pris l’habit religieux pour se retirer du monde. Cherchant inlassablement une retraite isolée, ce voyageur infatigable avait appris au cours de ses déplacements à travailler l’osier. Il transmit son art aux moines de l’ermitage qui, vendant leurs corbeilles au marché de Fayl-Billot, le diffusèrent rapidement aux habitants intéressés (en 1688, apparaissent les premiers vanniers sur les registres communaux).

Dès le début du XVIIIe, l’osier, matière nécessaire au travail, couvre à Bussières-lès-Belmont, des terres qui se révèlent adaptées à sa culture. L’activité prend un essor spectaculaire au XVIIIIe, animant la main d’œuvre abondante que réclame son caractère artisanal.

   Près de 2 000 personnes dont 800 vanniers vivent de cette spécialité au début du XXe. Les oseraies envahissent la     vallée du Saulon, gagnent celles de Fayl, de la Resaigne et de l’Amance.

 La culture de l’osier et son utilisation vannière


routoir
L’osier est un arbuste (végétal) du genre " salix ". L’osiériculture produit des brins avec des qualités de souplesse et d’élasticité variables selon son usage. La qualité du travail de l’osier dépend déjà des soins apportés à sa culture. Celle-ci, dispersée en France, domine dans deux régions où la vannerie a maintenu une certaine vitalité : Villaines-lès-Rochers en Indre et Loire et Fayl-Billot en Haute-Marne, où sont cultivés plus de 45 hectares d’oseraies.

 

L’osier s’adapte parfaitement aux sols argilo-siliceux, sa culture exige une préparation minutieuse de la terre qui doit être enrichie, ameublie, une sélection rigoureuse des boutures prélevées à la récolte et plantées en mars avril à raison de 120 000 à 150 000 à l’hectare, une attention et des soins constants pour éviter la prolifération des herbes, liserons, insectes et maladies parasitaires. Une oseraie atteint son meilleur rendement à cinq ans et produit en moyenne pendant une vingtaine d’années ; elle se présente sous la forme d’une souche à ras du sol de laquelle sortent et poussent des rameaux (brins d’osier).

En automne, aux premières gelées, commence la récolte des tiges d’osier. Elle correspond à la coupe des repousses annuelles effectuée presque à ras de terre, à l’aide d’une moto faucheuse.

Epluchées, triées par tailles, les tiges sont mises en bottes, puis abritées du gel jusqu’en février. Au printemps, elles sont placées, les pieds baignant dans l’eau d’un " routoir " (bassin d’eau artificiel ou naturel) afin de favoriser la remontée de sève qui facilitera l’écorçage de début mai à mi-juin. Cette manipulation appelée " le cirement " ou " blanchissage " ou " écorçage " blanchit l’osier. Jadis, elle se faisait brin à brin, à l’aide d’un ciroir en forme de pince remplacé actuellement par une machine à décortiquer animée d’un mouvement rotatif et mise au point vers 1920. L’osier rincé est disposé sur des claies pour sécher en plein air durant trois à quatre heures au soleil.

Ainsi se prépare l’osier " blanc " avant d’être livré à la dextérité du vannier qui, par ailleurs utilisera également l’osier brut (non écorcé) ou l’osier " buff " (de couleur caramel, cet osier est teinté par le tanin de l’écorce en bouillant puis écorcé). L’osier pour être tressé devra être assoupli dans l’eau – de deux heures à quinze jours selon les variété et grosseur.

Les variétés d’osier, utilisées en vannerie, sont principalement :

L’osier et son utilisation environnementale                            routoir

Les professionnels

Installé sur sa sellette, sécateur, mètre ou poinçon en main, le vannier va créer toutes sortes d’objets : paniers, panetons de boulanger, claies, corbeilles, vans, hottes, malles, cages … soit quelques 1 000 articles différents qui allient robustesse et légèreté dans l’usage.

 

La transformation de l’osier

Selon la forme de l’article, sa destination, trois façons de vannerie sont abordées :

La destination des fabrications

Les fabrications de vannerie étaient principalement utilitaires et fonctionnelles, adaptées aux besoins spécifiques de bien des professions : boucherie, pêche, transport…

Avec l’arrivée de la matière plastique, la vannerie s’est orientée sur les présentoirs (boulangerie, grande distribution..), sur la vannerie fine, la vannerie de luxe (modèles type panier verseur, ou encore valise pique-nique) et enfin sur la décoration (intérieure, murale, vitrine …).

La commercialisation

Actuellement, il existe trois types de commercialisation :

Sur le pôle de Fayl-Billot, la filière regroupe une cinquantaine de professionnels (environ deux cents à l’échelon national). Les régimes peuvent être différents :

  1. le vannier est artisan et ne fait que transformer
  2. il est agriculteur (généralement indépendant), produit sa matière première puis en assure la transformation
  3. il peut être commerçant
  4. ou encore il est agriculteur " osiériculteur " et pratique uniquement la culture de l’osier.

 

L’Ecole Nationale d’Osiériculture et de Vannerie

En 1906, s’est ouverte l’Ecole Nationale d’Osiériculture et de Vannerie à Fayl-Billot, à l’initiative des 800 vanniers de l’époque et de la Municipalité de Fayl-Billot ( actuellement seules 3 écoles subsistent en Europe : Allemagne, France et Pologne).

Cette école présente aujourd’hui une vitrine du savoir-faire local par le biais d’une exposition ouverte au public (du mercredi au lundi de 10 H à 12 H et de 14 H à 18 H - toute l’année sauf janvier et février) ; les formations initiales sont, depuis les années 70 , remplacées par des stages courts (ouverts à tous à raison de 2 ou 3 sessions - selon les demandes – d’une durée de 15 jours) et par des stages longs (de septembre à juin) dans le cadre de la formation continue (une vingtaine de stagiaires à l’année).

A la rentrée 2004/2005, un CAP " d’ouvrier vannier " sera remis en place.

Les bonnes adresses du Pays de la Vannerie

 Pour découvrir le Pays de la Vannerie, son savoir-faire

Des randonnées balisées et fléchées inscrites au Plan Départemental d'Itinéraires Pédestres et de Randonnées permettent de découvrir au détour d'un sentier une oseraie, un routoir… ou encore de rendre visite à un artisan vannier dans son atelier.

Le circuit de l'osier (19 km) est praticable à pied, en VTT et à cheval (Fayl-Billot/Bussières-lès-Belmont/Fayl-Billot).

 Pour se restaurer

Une restauration originale et raffinée, Cathy DUSSAUCY au VAL de PRESLES à MARCILLY-en-BASSIGNY vous propose ses menus surprises tous les jours à midi vendredi et samedi soir sur réservation.

Pour toute information : Cathy DUSSAUCY – Rue Visain – 52360 MARCILLY-en-BASSIGNY tél 03 25 90 66 29

Vous aimez les cadres authentiques, la FERME-AUBERGE à MONTLANDON installée dans un ancien fort militaire vous accueille samedi dimanche et jours fériés sur réservation, ses spécialités : fromage de chèvre et cuisson au four à bois.

Pour toute information : Mme DEVILLIERS – Fort Mortier – 52600 MONTLANDON tél 03 25 88 57 48

Pour apprécier notre terroir, nos saveurs

Jeanne-Marie COLLIN, à partir des plantes et produits du jardin et de cueillette, prépare chaque année une tonne et demie de confitures et gelées soit plus de 78 variétés différentes fabriquées à l'ancienne dans de traditionnelles bassines en cuivre.

Les CONFITURES des CARMOTTES à ANROSEY ouvert du mardi au samedi

Pour toute information : Jeanne-Marie COLLIN – Rue Haut – 52500 ANROSEY Tél 03 25 88 85 97

Le fromage de Langres, affiné, frais… beurre et yaourt… La FERME REMILLET à GENEVRIERES est ouverte du lundi au samedi.

Pour toute information : GAEC des Barraques – Rue de Belfond – 52500 GENEVRIERES tél 03 25 88 71 76

 Pour se loger

Dans une maison bourgeoise du 19ème (située à l’ entrée du village près d’un étang dans un environnement de verdure) dont une harmonie d’architectures classiques en fait une véritable demeure de charme, .Evelyne et Michel Poope à PRESSIGNY vous offre 4 chambres d’hôtes (dont une suite).

Dans un cadre de verdure, La Ferme Adrien à COIFFY-le-HAUT vous propose 5 chambres d'hôtes à la ferme (indépendante du village) toutes personnalisées et équipées de sanitaires particuliers (avec table d'hôte)

Pour toute information : Gaby et Henri PELLETIER – Ferme Adrien – 52400 COIFFY-le-HAUT tél 03 25 90 06

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